L’imprimerie à la Renaissance
L’imprimerie naît en Allemagne avec la réalisation de la Bible de Gutenberg. Mais des imprimeurs s’installent dans toute l’Europe dès les premières décennies. Ils se spécialisent, s’organisent et collaborent avec des marchands et des libraires. La nouvelle industrie se concentre en particulier dans les villes marchandes et universitaires. Les stratégies éditoriales cherchent à toucher un public de plus en plus large, qui ne se limitent pas aux lettrés. Cependant, d’importants imprimeurs travaillent avec les humanistes pour la diffusion d’éditions révisées de bonne qualité ; leur collaboration porte sur des textes antiques, comme les éditions grecques d’Alde Manuce, mais également sur des textes religieux, la Bible en particulier. L’imprimerie est donc un vecteur du renouveau religieux et intellectuel, mais est également soupçonnée de véhiculer des idées nocives et hérétiques : avec la Réforme puis la Contre-Réforme, les imprimeurs deviennent de plus en plus contrôlés par les autorités politiques et religieuses, un contrôle que certains parviennent à contourner.
Inscription dans les programmes: Thème 2, XVe-XVIe siècles : un nouveau rapport au monde, un temps de mutation intellectuelle. Chapitre 2, Renaissance, Humanisme et réformes religieuse : les mutations de l’Europe.
Objectif: Passer par la facilitation graphique pour synthétiser les apports de l’imprimerie à la Renaissance.
Problématique: En quoi l’imprimerie est-elle une innovation majeure de la Renaissance ?
Réalisé à partir de la notice EHNE Imprimerie et imprimeurs, de nouveaux acteurs culturels européens à la Renaissance de Catherine KIKUCHI.
Vous pouvez également retrouver la capsule audio correspondante.